Pour votre enfant, le temps de la vie en collectivité est arrivé. Devez-vous alors prévenir la crèche ou l’école qu’il est atteint d’eczéma atopique ? Découvrez comment bien communiquer pour faciliter son entrée dans la vie en société.
Faut-il parler de l'eczéma atopique à la crèche ou à l’école ?
Votre enfant arrive à la crèche ou à l’école : voici venues les joies de la collectivité et de l’échange avec des petits camarades ! Faut-il alors prévenir ces structures d’accueil qu’il est a de l’eczéma atopique ? Cela peut être une bonne idée.
Il s’agit d’une pathologie non contagieuse et assez commune : 15% de nourrissons en sont atteints et 20% d’enfants de moins de sept ans (1).
Aussi, il est vraisemblable que les puéricultrices, maîtres et maîtresses et autres responsables d’établissements, soient déjà bien informés sur le sujet. À vous alors de décider, selon la sensibilité de votre enfant, le contexte, vos interlocuteurs…
La vie en collectivité en cas d’eczéma : mode d’emploi
Prévenir la crèche ou l’école a des avantages dans bien des situations. Quelques conseils pratiques pour que votre enfant soit accueilli au mieux :
Il est fatigué ou de mauvaise humeur
Il a peut-être mal dormi à cause d’une poussée. Vous pouvez alors glisser un mot dans ses affaires, pour que l’équipe ne s’étonne pas qu’il somnole ou soit peu concentré. À la crèche ou en petite section, il sera même possible qu’il rattrape quelques heures de sommeil pendant la sieste.
Il a quelques plaques rouges
Si vous avez prévenu la structure d’accueil, l’équipe pourra rassurer les enfants et éventuellement leurs parents : l’eczéma atopique n’est pas dû à un manque d’hygiène et n’est pas contagieux. Nul risque de le transmettre à ses petits camarades.
Il a des démangeaisons
Votre enfant se gratte en raison d’une poussée ? Une bonne raison de prévenir la structure d’accueil. L’équipe pourra lui porter une attention particulière lorsqu’elle lui change sa couche ou le rhabille.
À chacun sa place
À l’école, si les places sont attribuées pour toute l’année à l’école, attention à choisir la bonne. Être près d’un radiateur ou derrière une fenêtre en plein soleil peut faire transpirer votre enfant, ce qui est un facteur de déclenchement des poussées d’eczéma atopique. Une bonne raison de demander à la maîtresse de lui désigner une place en fonction.
Et la cantine ?
Le lien entre allergies alimentaires et poussées d’eczéma atopique n’est pas évident.
En cas de doute, le bon réflexe : aller voir votre médecin qui pourra faire réaliser des tests et saura comment vous orienter et s’il faut mettre en place un Projet d’Accueil Individualisé (PAI). En attendant, même régime pour tout le monde !
(1) Source : Fondation dermatite atopique